• Cette longue vire vous ramènera vers la « grotte de l’Orjobet »… retour sur le VRAI plancher des vaches…

     "Un pied dans l'vide... l'autre sur rien"


    ATTENTION, cette vire ne présente quasiment aucune difficultés mais reste constamment exposé au vide, un faux-pas, une glissade… « Tombe sur l’cul, mort sur l’coup ! » comme dit le proverbe... GAFFE, GAFFE, GAFFE,... ici plus qu'ailleurs... encordez-vous à bonne longueur avec tjs un point entre les 2 compagnons...

     

    … Sans alcool pour une fois… un peu de modération que diable !


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  • C’est la version soft de « la Nationale ». Le risque de s’y casser la figure ou de ramasser une caillasse sur la pomme y est pourtant plus présent car la fréquentation est plus importante et le terrain moins stable. C’est la voie de descente des grimpeurs qui ont emprunté une des faces du Coin à la montée. Les passages les plus techniques sont équipés de câbles mais certains passages restent nus et exposés.

    Le passage dit : "Le Fromage" ! Pourquoi??? 

    L’ambiance « grimpe » et le vide y sont donc encore bien présents. Mes passages préférés : la variante par la faille de la « roche fendue » et  le « fromage » (un mur « troué » caractéristique).


    Une fois arrivé vers le « Trou de la Mule », comme pour la « Nationale », plusieurs options s’offrent à nous : redescendre par le « Chafardon », les « vires Buttikofer » où monter encore un peu pour emprunter la vire des « Etournelles ».
     
    Le passage du câble !... Les mous du biceps ne passeront pas !
     

     Bref, la sortie idéale pour « grimpouiller » et transpirer après l’boulot en fin de saison… pour ceux qui connaissent l’itinéraire de retour, n’oubliez pas la p’tite tasse de vin chaud avant de redescendre « à la frontale » dans l’air froid du crépuscule.



    (Itinéraire décrit par Pierre Milon dans « Les Randos du Vertiges »)

     arrivé au sommet, de nuit, à la frontale

     

     


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  • Ce parcours dans le secteur des « petites varappes » est, à mon gout, le plus ludique du Salève. Une vrai Via-Corda avec beaucoup de passages d’escalade facile. Seule la cheminée Guttinger est un peu plus athlétique (IV-). 

    Le "Pas d'Aral"... Une traversée "pèpère"... d'habitude...
     

     


    Lorsque le rocher est sec, c’est une belle promenade verticale pour les amateurs de grimpe. Une plaisante alternance de murs, de traversées aériennes, de balcons boisés et de cheminées à ramonées. Les variantes sont multiples et de difficultés variables. Le tout débouche dans un cirque isolé, sauvage et encaissé. Ceux qui n’ont pas l’topo risquent de tourner en rond avant de trouver la sortie (un trou caché de 50 cm de diamètre) situé à une vingtaine de mètres du sol, sous les surplombs. Laissez vous descendre, pied dans le vide dans ce trou et vous vous retrouverez alors dans la « grotte de la Mule » qui débouche de l’autre coté de la falaise.

     

    la sortie de la "cheminée Guttinger"

     

    En hiver, avec 20cm de neige, le parcours se transforme en véritable course de mixte où piolet et surtout crampons peuvent parfois se révéler utile, notamment pour passez les cascades de glaces formées en haut du dévaloir de la mule.

    La NATIONALE  (sortie de droite : vires du SarrotSaut Gonet)

     

    Avec un peu d’infos préalable, l’itinéraire n’est pas trop compliqué à suivre dans la mesure où les prises on été suffisamment usées par les grimpeurs précédents. Toutefois, l’alternance traversées / sentiers / ressauts peuvent fourvoyer l’aventurier dans des passages scabreux. Restez donc toujours sur une trace nette et le long des broches scellées ! Une fois arrivé en haut de l’itinéraire, la course n’est pas terminer, il faut encore dénicher et traverser le « trou de la Mule » et ne pas se perdre en redescendant à la voiture (le plus simple est par le sentier du « chafardon »).

     
    Le trou de la mule.
     

    PS : Bonne promenade… et n’oubliez pas la rondelle de saucisson fumé « made in Magland » arrosé d’un p’tit Blanc de Carra à la juste température pour reprendre des forces avant la descente !

     

    (Topo : Le guide du Salève de Bernard WIETLISBACH)


     


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  • Effectivement, la frontière peut parfois être floue d’une activité à l’autre. En particulier dans le massif du Coin. Le seul point commun entre les parcours que je décris dans cette rubrique est que l’encordement n’y est jamais superflue…

     

    L’équipement minimum est donc : une corde, un baudar, quelques mousquetons et anneaux d’sangles. Le port du casque est également recommandé… des p’tits malins de chamois prennent parfois un malin plaisir à arroser le grimpeur admiratif en contrebas !

     

    Une petite mise en garde tiré de mon expérience personnel : mieux vaut un petit pas d’escalade un peu vertigineux mais sur un rocher franc et sein qu’une petite traversée sur une petite vire terreuse ou rien ne tient… redoublez d’attention dans ce type de passage.

    Vue Générale du "Coin"


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