• C'est LA perle du Salève, la cavité la plus prometteuse du massif. Les Spéléos Suisse de la SSG y sont très actifs, les désobstructions en cours nombreuses, les découvertes surprenantes par leurs volumes ou leurs concrétions. Cette grotte est connue de longue date, le premier relevé topographique date de 1955. la grotte mesurait alors environ 150m... aujourd'hui, on cumule déjà plus de 2400m de galerie pour environ 120m de dénivelé ! 

    L'entrée du réseau est protégé par une chaine au bout de 150m de galerie (le terminus de l'époque).Pour pouvoir y accéder, s'adresser aux Spéléo-clubs locaux SCASSE ou SSG. 


    "Alain SSG" fait le point du matos en prévision d'un future bivouac

    Pour l'instant, je n'ai visité "que" les amonts du réseau. Une visite sans trainer (merci Agnès !) qui nous a tout de même retenu 6h10 sous terre... L'horaire donne donc une petite idée du développé et de la complexité de la cavité (certains spéléos confirmés s'y sont même déjà pommé au retour).

    Le "Lac Défondus"... terminus actuel... minimum à 2h de l'entrée !

    Actuellement, le terminus des amonts est le "Lac Défondus" mais des équipes travaillent activement pour tenter de faire la jonction avec les grottes de "La Vire" et de "L'Enfer", voire même avec la surface où quelques jonctions ont également été attaquées.


    Calcite en "dent de chien" dans la galerie des fleurs

    Je garderai plus particulièrement en souvenir la "galerie des fleurs" et ses concrétions, le quart d'heure de ramping dans le long et étroit boyau des "Bidochons", les "3 puits" et la remontée du toboggan contigu qui précède le "Puits André" sur le retour (il paye pas de mine mais il m'a bien fait transpirer). Bien entendu, je n'évoque même pas la pause casse-croute à la "Cafetaria" où les chocolats "
    MON CHERI" et les gorgées de GENTIANE ont redonné du baume au coeur à plusieurs d'entre nous.

    Pause casse-croute à la "Cafetaria"... une partie du bivouac aménagé avec des couvertures de survies à l'occassion des 60 ans d'André...

    Topo :
    http://www.hypopo.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=142&Itemid=84


    http://scasse74.free.fr/viewtopic.php?f=15&t=6276&p=6621#p6621
    Vous trouverez quelques détails supplémentaires sur le site du SCASSE.


    http://www.youtube.com/watch?v=cbi8BdXenro
    Vous trouverez également une petite vidéo sur YOU TUBE avec des images des premiers mêtres de la grotte mais aussi du réseau aval. (lien suivant )




    http://www.hypopo.ch/hypophoto/displayimage.php?album=3&pos=120
    Aussi plein d'autres photos sur le site de la SSG dont une, sympa, du Puits André :





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  • « Une grand classique pour qui n’est pas effrayés par les fissures et le rocher patiné… » disait le topo de B. WIETLISBACH. Cette voie a été la première à me faire dépasser les 100m de verticale. Effectivement, même si les relais sont toujours relativement confortables, il s’agit bien d’une belle ligne droite de 4 longueurs plein gaz qui s’élève dré vers le sommet de l’angle formé par la paroi des Morgans et la Face Ouest. Elle a été ouverte en 1953.

     

    détail Grand diedre

    Il y a plusieurs départs possibles, aucun n’est très difficile. Dans la 2ème longueur, la paroi se redresse, les fissures apparaissent, les prises sont franches mais, même si c’est du IV+, on commence à bien se mettre dans l’ambiance et le gaz commence à se faire sentir… Un dulfer d’anthologie attend le grimpeur à la troisième longueur… athlétique et engagé vue l’espacement des points… c’est le crux le la voie… quand vous arriverez à la niche de R3, croyez moi, vous soufflerez ! Même si la dernière longueur sous le toit sommital n’est pas moins difficile techniquement, ça engage carrément moins, l’équipement est plus « sérré »… On fini donc plus sereinement par cette petite longueur technique et aérienne. On peut éventuellement prolonger le plaisir avec une 5ème longueur en rejoignant la sortie de la fissure Brown (V+, aérien).

     

    La descente peut se faire en rappel dans la voie mais, habituellement, on descend par le sentier des Etiollets.

     

    Le seul parcours des 2 premières longueurs permet déjà de prendre une belle hauteur ou de s’entrainer aux manips de corde pour relayer. La descente en rappel est un tantinet impressionnante pour qui n’a pas l’habitude de tirer des rappels sur une unique grosse barre en métal juste recourbé à son extrémité (pas d’anneaux).

     

    Cette voie aussi peut se parcourir en solo encordé depuis le haut, je l’ai déjà vu faire… mais il faut alors être équipé d’une corde à simple de + de 100m et fractionner à chaque longueur… une corde statique dois être préférable… !

    Je rajoute des photos la prochaine fois que je la refait !  promis !


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